vendredi 21 novembre 2014

"Les infanticides néonataux en Europe doivent être condamnés" Gregor Puppinck (eclj.org)


Infanticides néonataux:
 le Bureau de l'Assemblée du Conseil de l'Europe rejette la pétition
                 (Gregor Puppink Octobre 2015) - 7

L’avortement tardif et les infanticides néonataux en Europe
             (Gregor Puppink Juin 2015) - 6

Succès d'une pétition contre l'infanticide post-natal
             (Gregor Puppink le 4 dec 2014) - 4

Témoignage d'une Sage-femme (par Gregor puppink sur "Libertépolitique")
             "Avortement tardif et infanticide" - 3

Interview de Gregor Puppink sur "Boulvard Voltaire"
"Ces enfants naissent vivants, l’Europe doit les protéger !" - 2

Aller à l'entretient avec Gregor puppinck (25 janv 2015) - 1

Pour aller plus loin - 5

Intervention de Gregor puppinck à la "MarchePourLaVie" (25 janv 2015)*



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 le Bureau de l'Assemblée du Conseil de l'Europe rejette la pétition

Vendredi 2 octobre 2015, alors que la pétition contre les infanticides néonataux atteignait 224 000 signatures, le Bureau de l’Assemblée Parlementaire du Conseil de l’Europe a rejeté à la majorité la pétition, estimant qu’enquêter et débattre sur ce sujet serait politiquement inopportun. Le Bureau a suivi l’avis de la Commission juridique qui avait considéré la pétition « trop sensible » politiquement et susceptible de « diviser » l’Assemblée.

Il s’agit donc d’un sujet trop sensible pour être débattu !

Cette triste décision du Bureau révèle à quel point l’avortement tardif et l’infanticide néonatal sont des tabous au sein de notre société qui préfère fermer les yeux sur ces pratiques inhumaines plutôt que de prendre le risque de mettre en cause l’eugénisme. Ces infanticides ont parfois une cause aussi minime qu’un bec de lièvre.

La pétition - la plus importante dans les annales du Conseil de l’Europe - a apporté la preuve que chaque année, en Europe, des enfants naissent vivants et parfois viables, lors d'avortements tardifs, qu’ils sont souvent abandonnés à la mort sans soins, ou tués après leur naissance en violation des droits fondamentaux garantis, en théorie, à toute personne « dès la naissance ». La pétition a aussi présenté les preuves scientifiques que les fœtus ressentent la douleur dès le deuxième trimestre de gestation.

L’ECLJ continuera de porter la défense des droits des nouveau-nés au sein des institutions européennes et nationales. Des députés nous ont dit vouloir réintroduire ce sujet au Conseil de l’Europe en 2016, lorsque les circonstances politiques y seront plus favorables.

Cette campagne n’est donc pas terminée, elle a déjà permis d’exposer au grand jour ces pratiques inhumaines et de sensibiliser un grand nombre de personnes. Un travail de fond a été initié, permettant la réunion d’informations et de nombreux et précieux témoignages de médecins et de sages-femmes.

Nous vous remercions sincèrement pour votre soutien et vous assurons une nouvelle fois de notre détermination pour mener ce combat pour la reconnaissance des droits de tous les nouveau-nés !







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Lettre de Gregor Puppinck au Conseil de l'Europe lors de la remise de la pétition (22 Janv 2015)
Plein écranici

Lettre de réception de la pétition par le conseil de l'Europe (24 Avril 2015)












(source: eclj.org )

A lire aussi:
Le défi de la reconnaissance des droits de l'homme en Europe ( Pape François - 25 nov 2014)
Nouveaux-nés handicapés : des dérives eugénistes en France ? (20 nov 2014)
(Laurence Henry, Jean Vanier et Philippe de Roux)
Le 19 novembre, veille de la journée internationale des droits de l’enfant, le Commissaire aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe a fait savoir qu’il estime que la pratique de l’infanticide néonatal ne relève pas de sa compétence et refuse de rencontrer des ONG désireuses de l’informer à ce sujet. En juillet 2014, le Comité des Ministres ne parvenait pas à se prononcer sur ce même sujet.

Par un courrier du 1er novembre, quatre organisations non gouvernementales (le Bureau international catholique de l'enfance, l’Union mondiale des organisations féminines catholiques, la Fédération des associations familiales catholiques en Europe et le Centre européen pour le droit et la justice) ont demandé à M. Nils Muižnieks, le Commissaire aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe, de le rencontrer pour lui remettre un dossier exposant le sort des enfants nés vivants après un avortement
Plein écranici

Chaque année en effet, de nombreux enfants naissent vivants lors d’avortements, en particulier quand ils sont pratiqués au-delà de la 20ème semaine de grossesse. Ces enfants sont le plus souvent abandonnés à la mort sans soins, luttant pour respirer pendant parfois plusieurs heures, ou tués par injection létale ou asphyxie, puis jetés avec les déchets biologiques.

Ces faits sont attestés par des données officielles et des témoignages de sages femmes. Une étude publiée dans le British Journal of Obstetrics and Gynaecology a conclu qu'à 23 semaines de gestation, le taux d’enfants survivant à l’avortement atteint 10%.

Laisser des enfants agoniser sans soins, ou les tuer, simplement parce qu'ils ne sont pas désirés, est inhumain. C’est pourquoi, ces ONG voulaient rencontrer le Commissaire aux droits de l’homme pour lui demander de réaffirmer que tous les êtres humains-nés vivant, ont le même droit à la vie et aux soins de santé, sans discrimination fondée sur les circonstances de leur naissance, conformément aux droits de l’homme.

Mais le Commissaire a refusé de recevoir ces ONG, estimant que sa compétence « ne couvre pas les questions soulevées ». Pourtant, le 15 janvier 2014, il avait pris position publiquement contreles avortements sélectifs en fonction du sexe, demandant leur interdiction pénale.



En outre, la Convention Internationale relative aux Droits de l’Enfant, dont on célèbre le 25ème anniversaire, rappelle que« l’enfant, en raison de son manque de maturité physique et intellectuelle, a besoin d’une protection spéciale et de soins spéciaux, notamment d’une protection juridique appropriée, avant comme après la naissance ».

Déjà, saisi par un député de cette violation des droits fondamentaux, le Comité des Ministres du Conseil de l'Europe, qui réunit les gouvernements des 47 Etats membres, n’avait pas réussi, en juillet dernier, à trouver un accord sur les mesures à prendre « pour garantir que des fœtus qui survivent à un avortement ne soient pas privés des soins médicaux auxquels ils ont droit (en leur qualité de personnes vivantes au moment de leur naissance) en vertu de la Convention européenne des droits de l’homme ». Certains gouvernements, par crainte de remettre en cause l’avortement tardif, refusaient de reconnaître publiquement que ces nouveau-nés ont des droits.
Plein écranici

Le refus du Commissaire aux droits de l’homme et l’incapacité duComité des Ministres à affirmer que tous les nouveau-nés ont le droit à la vie et aux soins de santé est une honte et manifeste un consentement tacite à l’infanticide et aux traitements inhumains.

Reste encore l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe qui pourrait peut-être avoir le courage d’affronter ce sujet et de suppléer aux manquements du Commissaire et du Comité des Ministres.

A cette fin, l’ECLJ va saisir officiellement l’Assemblée parlementaire, conformément à la procédure de pétition prévue à l’article 65 du règlement de l’Assemblée. Cette procédure permet à tout citoyen de demander au Président et au Bureau de l’Assemblée d’inscrire un sujet à l’ordre du jour.

Afin de donner du poids à cette demande auprès de l’Assemblée, l’ECLJ invite toute personne à s’associer à cette Pétition. Nous vous demandons de vous joindre à notre Pétition parce qu’il y a un besoin urgent de dénoncer ces infanticides et d’y mettre fin.









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"Ces enfants naissent vivants, l’Europe doit les protéger !"

21 novembre 2014







source: BoulvardVoltaire

Grégor Puppinck est docteur en droit et directeur du Centre européen pour le droit et la justice (ECLJ). Il s’apprête à saisir l’Assemblée parlementaire et lance une pétition pour l’obliger à assurer une protection aux enfants nés vivants à la suite d’un avortement.

Vous allez saisir l’Assemblée parlementaire au sujet de l’infanticide néonatal. Pourquoi ?

Cette saisie est l’aboutissement d’une lutte qui dure depuis des mois et de plusieurs scandales relayés par la presse européenne mais peu par la presse française.

L’Angleterre avait été secouée en découvrant que 60 enfants avaient survécu à un avortement tardif avant d’être laissés à l’abandon.

En Norvège, le gouvernement a même adopté une loi pour limiter le recours à l’avortement au-delà du seuil de viabilité après la découverte de cas similaires, grâce au témoignage d’une sage-femme.

En Italie, un scandale avait éclaté après qu’un prêtre était venu prier auprès d’un de ces enfants le lendemain de l’avortement et l’avait découvert encore vivant…

Chaque année, de nombreux enfants naissent vivants lors d’avortements, en particulier quand ils sont pratiqués au-delà de la 20e semaine de grossesse. Ces enfants sont le plus souvent abandonnés à la mort sans soins, luttant pour respirer pendant parfois plusieurs heures, ou tués par injection létale ou asphyxie, puis jetés avec les déchets biologiques.

Alors, un député espagnol, Ángel Pintado, s’est saisi du problème et a posé une question à ce sujet au comité des ministres du Conseil de l’Europe, qui réunit les gouvernements des 47 États membres.

Que leur a-t-il alors demandé ?

La Cour européenne des droits de l’homme garantit le respect de la vie à partir de la naissance seulement, mais les enfants en question naissent bien vivants. Le député a donc demandé au comité des ministres ce que l’Europe comptait faire pour protéger ces enfants qui ont droit au respect de leur vie, de leur intégrité physique et aux soins de santé normalement garantis par la Convention européenne des droits de l’homme.

La question a provoqué de très nombreux débats au sein du comité des ministres.

De nombreux gouvernements ont soutenu le député et appelé à protéger ces nouveau-nés, sans discrimination fondée sur les circonstances de la naissance, conformément aux droits de l’homme.

Certains de ces gouvernements ont même encouragé l’ensemble des pays à tenir compte du seuil de viabilité dans leurs lois respectives sur l’avortement.

Pourquoi cela n’a-t-il donc pas abouti à des mesures de protection pour ces enfants ?

Parce que toute décision du comité des ministres doit être prise par consensus ; or, un petit nombre s’y est opposé. Au bout de six mois, le comité a donc répondu qu’il n’était pas capable de trouver un consensus…

C’est à partir de ce moment-là que vous avez engagé les procédures ?

Effectivement, le 1er novembre dernier, le Centre européen pour le droit et la justice, le Bureau international catholique de l’enfance, l’Union mondiale des organisations féminines catholiques et la Fédération des associations familiales catholiques en Europe ont demandé à M. Nils Muižnieks, le Commissaire aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe, de le rencontrer pour lui remettre un dossier exposant le sort de ces enfants.

Il s’était opposé à l’avortement sélectif selon le sexe – le « féminicide » – en janvier dernier, nous étions donc assez confiants.

Mais après nous avoir fait tourner en rond pendant quelques jours, le Commissaire aux droits de l’homme nous a fait savoir le 19 novembre qu’il estimait que la situation de ces enfants ne relevait pas de sa compétence et qu’il n’y avait donc pas lieu de nous rencontrer…

Comment expliquez-vous ces comportements en face d’une situation objectivement dramatique ?

Le sujet est tabou, on touche à la question de l’avortement et de l’infanticide eugéniste et certains gouvernements craignent de remettre en cause l’avortement tardif en reconnaissant les droits de ces nouveau-nés.

J’ai récemment échangé avec une avocate parisienne qui travaille sur le sujet et qui me confiait qu’en France, certains enfants handicapés sont tués encore après leur naissance, au motif que l’avortement est possible jusqu’au terme en cas de malformation…

Nous touchons des questions délicates que personne n’a trop envie de remuer.

C’est donc pour cela que vous saisissez désormais l’Assemblée parlementaire…?

Ce commissaire a refusé très indélicatement de répondre à quatre ONG reconnues pour la qualité de leur travail dans le monde, il ne reste donc que cette option : demander cette fois aux parlementaires d’oser se confronter à ce sujet.

Nous travaillons directement avec des députés mais nous avons lancé une pétition pour peser lors de cette requête. Seuls, nous avons toutes les chances d’être refusés. Á plus de 100.000, les choses sont différentes…

Il faut mettre à jour cette pratique répandue de l’infanticide néonatal.

Nous ne pouvons accepter que dans un même hôpital tous les efforts possibles soient faits pour réanimer un enfant prématuré de 22 semaines pendant que, quelques mètres plus loin, un petit de 26 semaines est laissé à l’agonie sous prétexte qu’il n’aurait pas été désiré… C’est inhumain.

Entretien réalisé par Charlotte d’Ornellas

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Infanticide néonatal : une pratique inhumaine qui doit être condamnée

Alors qu’une pétition contre l’infanticide est lancée auprès du Conseil de l’Europe, une sage-femme raconte comment elle a dû pratiquer des avortements tardifs.

LORSQU'UN ENFANT naît grand prématuré, tout est mis en œuvre pour le sauver. Si ce n’est pas possible, il reçoit des soins de confort et est entouré jusqu’à son décès. Des soins palliatifs néonatals se développent ainsi dans les hôpitaux.

Toute autre est la situation de ceux qui naissent vivants après un avortement. Chaque année, de nombreux enfants naissent vivants lors d’avortements, en particulier quand ils sont pratiqués au-delà de la 20e semaine de grossesse. Ces enfants sont le plus souvent abandonnés à la mort sans soins, luttant pour respirer pendant parfois plusieurs heures, ou tués par injection létale ou asphyxie, puis jetés avec les déchets biologiques.

Pour dénoncer et mettre fin à ces pratiques, l’ECLJ a lancé une pétition à l’attention de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe. 60.000 personnes l’ont déjà signée.

Ces faits sont attestés par des données officielles et des témoignages de sages femmes. Une étude publiée dans le British Journal of Obstetrics and Gynaecology a conclu qu'à 23 semaines de gestation, le taux d’enfants survivant à l’avortement atteint 10%.
Un témoignage accablant

Cela pose aussi problème au personnel médical. Voici un témoignage reçu d’une sage-femme suédoise :

« Bonjour.
J’ai travaillé pendant 36 ans comme sage-femme en maternité et soins obstétricaux. En ce moment, une réorganisation à la clinique des femmes est en cours, ce qui signifie que les avortements tardifs après 12 semaines seront effectués à la maternité. J’ai, au cours de ma carrière professionnelle, travaillé à la fois en gynécologie et en soins de maternité. Par conséquent, j’ai des souvenirs horribles de la salle de gynécologie où j’ai participé à des avortements tardifs, la plupart autour de 16 semaines, où le fœtus luttait et essayait de respirer pendant 5 à 15 minutes.
Parce qu’il n’y a pas de règles ou de règlements sur ce qu’il faut faire avec un nourrisson qui se bat pour la vie, vous le laissez mourir seul dans un bol ou une bassine.
Je pense que c’est horriblement inhumain. De plus, ce n’est pas un événement inhabituel. Environ 25% des fœtus avortés à la 16e ou 17e semaine vivent un temps plus ou moins long.
À présent, je suis à nouveau amenée à faire cela. J’avais décidé de ne plus jamais m’occuper d’une telle tâche. Suis-je maintenant obligée d’arrêter de travailler comme sage-femme ? Comment devrais-je agir ? Et si je suis obligée de me forcer à le faire à nouveau, que dois-je faire avec le fœtus quand il est vivant ?
J’ai lu dans la loi sur la protection des animaux comment tuer des chatons, des chiots ou d’autres petits animaux. Il y a des règles claires pour que la mise à mort soit faite d’une manière qui ne provoque pas l’anxiété ou de la douleur chez l’animal… »


Laisser des enfants agoniser sans soins, ou les tuer, simplement parce qu'ils ne sont pas désirés, est inhumain et contraire aux droits fondamentaux. Pourtant, le 19 novembre, le Commissaire aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe a fait savoir qu’il estime que la pratique de l’infanticide néonatal ne relève pas de sa compétence et refuse de rencontrer des ONG désireuses de l’informer à ce sujet pour lui remettre un dossier exposant le sort des enfants nés vivants après un avortement. En juillet dernier, le Comité des ministres ne parvenait pas à se prononcer sur ce même sujet, certains gouvernements refusant de reconnaître les droits de ces enfants prématurés.
Le déni du Conseil de l’Europe

Pourtant, en droit européen, tout être humain né vivant a droit au respect de sa vie, de son intégrité physique et aux soins de santé, sans discrimination selon les circonstances de sa naissance.

Face à ce déni d’humanité, l’ECLJ appelle à saisir l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, selon sa procédure officielle de pétition, et invite toute personne à s’y associer en signant la pétition (ici) . Cette procédure permet à tout citoyen de demander à la présidente et au Bureau de l’Assemblée d’inscrire un sujet à l’ordre du jour.

Afin de donner du poids à notre demande auprès de l’Assemblée, l’ECLJ invite toute personne à s’associer à cette pétition, parce qu’il est urgent de dénoncer ces infanticides et d’y mettre fin.

Gregor Puppinck est directeur de l’ECLJ.

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(Source: Radiovatican)
Entretien - Un sujet tabou vient d’émerger sur la scène médiatique : celui de l’infanticide post-natal. Chaque année, plusieurs douzaines d’enfants naissent vivants lors d’avortements, en particulier quand ils sont pratiqués au-delà de la 20ème semaine de grossesse. Ces enfants sont le plus souvent abandonnés à la mort sans soins, ou tués par injection létale ou asphyxie, puis jetés avec les déchets biologiques. Quatre ong (the International Catholic Child Bureau, the World Union of Catholic Women’s Organisations, the Federation of Catholic Family Associations in Europe and the European Centre for Law and Justice) dont trois catholiques, ont décidé de dénoncer ces situations enregistrées dans de nombreux pays européens, dont la Grande Bretagne, l’Espagne ou encore l’Italie.

Le Centre européen pour la loi et la justice a lancé une pétition il y a quelques jours à l’attention de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe : Elle compte déjà 100 000 signatures. Le directeur de cette association basée à Strasbourg, Grégor Puppinck, affirme que le tabou de l’avortement doit selon lui être levé si l’on veut être en mesure d’en affronter les enjeux concrets.


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L’avortement tardif et les infanticides néonataux en Europe
             (Gregor Puppink - Bilan Juin 2015)

(plein écran: ici)


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"Les infanticides néonataux en Europe doivent être condamnés" 
                                                         Gregor Puppinck (eclj.org)
Quand le mépris du droit à la vie des nouveau-nés nous oriente vers une
                       " légitimisation de l'infanticide "
L’EUTHANASIE  DES NOUVEAU-NÉS ET  LE PROTOCOLE DE GRONINGEN
                                      (Institut Européen de Bioéthique)

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Fil d'actualité de Gregor Puppinck: ICI

. "Nations-Unies: lancement de la «Déclaration de Genève sur les soins périnatale» (+)
. "Les infanticides néonataux en Europe doivent être condamnés" Gregor Puppinck
. Conférence de Gregor PUPPINCK sur l'avortement et le statut
de l'embryon pour la CEDH
. Contrat d'Union Civil ? - "Europe: la famille diluée dans les
droits de l’homme"
. ONU : Grégor Puppinck dénonce les atteintes à la liberté des
consciences et de religion en Europe
. Mariage pour tous: Adoption puis PMA et GPA , l'effet domino
. La Cour européenne des Droits de l’homme impose l’adoption
homosexuelle
. PMA : la France a déjà voté...
. MariageGay - "Il n'existe pas de droit à l'adoption"
. DPI - Le Diagnostic préimplantatoire fait débat (31 Aout 2012)

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Vidéos :

L' initiative Citoyenne Européenne « Un de Nous » au parlement européen - Discours de Grégor Puppinck


VIDEO Intervention de Sophia Kuby sur le financement européen de l'avortement au titre de l'aide au développement (en français) : ICI

VIDEO Intervention du Professeur Filippo Vari sur le cadre juridique du financement européen de la recherche destructrice sur embryons humains (en français) : ICI

Article sur Aleteia

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autres articles du blog: 


"Les infanticides néonataux en Europe doivent être condamnés" 

                                                         Gregor Puppinck (eclj.org)
Quand le mépris du droit à la vie des nouveau-nés nous oriente vers une
                       " légitimisation de l'infanticide "
L’EUTHANASIE  DES NOUVEAU-NÉS ET  LE PROTOCOLE DE GRONINGEN
                                      (Institut Européen de Bioéthique)

"Débat Derville-Le Mené : L’union est-elle possible dans la défense de la vie ?

"Les infanticides néonataux en Europe doivent être condamnés" Gregor Puppinck
Conférence de Gregor PUPPINCK sur l'avortement et le statut
de l'embryon pour la CEDH
La Commission met son veto à l’initiative citoyenne « UN DE NOUS » :
une décision contraire aux exigences éthiques et démocratiques
"Déclaration des Serviteurs de la vie" (Jérôme Lejeune)
L' Embryon, l' "UN DE NOUS" (One Of Us)
L' UE doit cesser de financer la recherche sur l' Embryon (15 dec 2011)
Pierre-Olivier Arduin - " - L' embryon non brevetable" ( 18 nov 2011 )
Bonne nouvelle pour l' Embryon ! - AFC ( 18 nov 2011)
Tugdual Derville - " l' embryon définit" ( 28 oct 2011 )
Xavier Mirabel - " Cour Européenne et embryon " ( 25 oct 2011 )
Arrêt de la Cour européenne de justice : définition de "l’embryon humain"
Jean-Marie Le Méné : « Hors de question de passer impunément par-dessus le respect de la vie humaine »
L'embryon humain ne peut être considéré comme un simple matériau de recherche 




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De la recherche éthique avec les cellules souches embryonnaires… de souris
Découverte de nouvelles cellules souches: les cellules STAP
(Fond Lejeune 29 Janvier 2014)
Les risques éthiques et philosophiques des cellules STAP
(Famille Chrétienne 26 fev 2014)
Rencontre avec le professeur Jérôme Lejeune :
"Pourquoi êtes-vous contre la pilule abortive"
De le recherche éthique avec les cellules souches embryonnaires… de souris
Trisomie 21 : "Etude clinique clairement à visée thérapeutique" (Fondation Lejeune)
Nouveaux tests de dépistage de la trisomie 21 :
états des lieux des protocoles de recherches en France (5 Octobre 2012)
Trisomie 21 : le nouveau test de dépistage est à l’essai en France (28 Sept 2012)

Dépistage de la trisomie 21 :
"l’intérêt des laboratoires n’est pas forcément celui des patients" (10 sept 2012)
DPI - Le Diagnostic préimplantatoire fait débat (31 Aout 2012)
Mise sur le marché du nouveau test de dépistage de la trisomie 21
dans quatre pays européens (29 Aout 2012)
CEDH : l’Italie forcée au DPI ? (AllianceVITA - 28 Aout 2012)
Vers une généralisation du nouveau test de dépistage de la trisomie 21 (3 Aout 2012)
Traiter la trisomie 21 : L'ère des essais clinique (1er Mars 2012)
Dépistage précoce de la trisomie 21 (allianceVita -19 Dec 2011 )
Trisomie : espoir de traitement (21 Nov 2011)
Généthique.org ( 20 oct 2011 )
Débat Jean Leonetti - Jean-Marie Le Méné : la France est-elle devenue eugéniste ?
Audition de Jean-Marie Le Méné devant la
mission parlementaire sur la révision de la loi de bioéthique
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Bioethique – Jean-Marie Le Méné, président de la Fondation Jérôme Lejeune:
"La loi transgresse plus et protège moins"
Des progrès majeurs dans le traitement de la Trisomie 21 (7Avril 2011)
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jeudi 20 novembre 2014

Discours intégrale du Pape à la FAO: « L'affamé réclame de la dignité, pas l'aumône »


. Discours Intégral du pape
. Aller au résumé

Audio compte-rendu de Cyprien Viet :
















(source: radiovaticana)


Food and Agriculture Organization


Discours intégrale du Pape en VIDEO VO plein écran )(+)


«Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs, je suis heureux de pouvoir prendre part à cette seconde Conférence internationale sur l'alimentation. Merci de votre accueil. Je salue Madame Margaret Chan, Directrice générale de l'OMS, et Monsieur José Graziano da Silva, Directeur général de la FAO, et je me félicite de ce que des représentants d'états et d'organisations internationales, de la société civile, du monde agricole et de l'entreprise se rencontrent pour réfléchir aux moyens d'assurer à tous l'alimentation nécessaire, mais aussi aux changements à apporter aux politiques alimentaires. Une unité de principes et d'actions, envisagée dans un esprit de fraternité, devrait être décisive pour trouver de justes solutions. Pour sa part, l'Eglise est toujours attentive à tout ce qui touche au bien-être spirituel et matériel des personnes, en particulier des marginaux et exclus, dont on doit garantir sécurité et dignité.



1.A l'instar d'une famille, l'avenir de chaque peuple est plus que jamais lié à celui des autres. Or les relations entre pays sont trop souvent marquées par des préjugés réciproques, qui dégénèrent parfois en une agression économique qui mine les rapports amicaux et marginalise qui est déjà marginalisé dans sa recherche du pain quotidien ou d'un travail décent. C'est cela le quart-monde dans lequel on atteint les limites de mesures basées sur une souveraineté nationale considérée comme absolue, où les intérêts nationaux sont fréquemment conditionnés par quelque groupe de pouvoir. La lecture du document de travail destiné à mettre au point des normes plus efficaces dans l'alimentation du monde en témoigne. J'espère donc que, dans la formulation des propositions négociées, les états prennent en compte que le seul droit à l'alimentation ne peut la garantir si on ne tient pas compte du sujet réel, de la personne souffrant de la faim ou de malnutrition. On parle beaucoup de droits tout en oubliant par trop les devoirs, sans se préoccuper vraiment de qui souffre de ces carences. Malheureusement, la lutte contre la faim et la malnutrition est souvent bloquée par la priorité du marché et la dictature du profit, qui réduisent les aliments à une marchandise sujette à la spéculation. Tandis qu'on parle de nouveaux droits, l'affamé est au coin de la rue à demander d'être inclus dans la société et d'avoir le pain quotidien. C'est la dignité qu'il demande, non l'aumône.



2.Ces principes ne peuvent rester théoriques. Les individus et les peuples attendent la mise en oeuvre d'une justice de partage et de distribution, d'une justice qui ne se limite pas à la loi. L'activité et les projets de développement des organisations internationales devraient tenir compte des attentes quotidiennes des gens, qui veulent le respect en toute circonstance des droits fondamentaux de la personne, et en l'occurrence de qui souffre de la faim. Cela permettrait aux interventions humanitaires d'urgence ou aux plans de développement -intégral et réel- de donner de bien meilleurs résultats.



3.Si l'attention à la production alimentaire, à la disponibilité des aliments et à leur accès, comme l'attention aux changements climatiques et au commerce agricole doivent certes répondre à des méthodes techniques, l'homme doit être prioritaire. La première préoccupation doit regarder les personnes qui manquent du pain quotidien, qui en sont réduits à lutter pour survivre au point de ne plus se préoccuper de vie sociale ni de rapports familiaux. Inaugurant ici-même en 1992 la première Conférence sur l'alimentation, Jean-Paul II avait mis en garde la communauté internationale contre le "paradoxe de l'abondance": Il y a de quoi nourrir tout le monde mais tous ne parviennent pas à manger, alors même que le surplus et le rebut, la surconsommation et l'usage détourné d'aliments sont monnaie courante. Malheureusement, ce paradoxe est plus que jamais actuel. Il y a peu de sujets comme la faim auxquels on applique tant de sophismes, dont on manipule les données et les statistique en fonction de la sécurité nationale, par corruption ou référence feinte à la crise. Tel est le premier obstacle à franchir. Le second consiste à résoudre le manque de solidarité, un mot devenu presque suspect, qu'inconsciemment certains semblent vouloir gommer du dictionnaire. Nos sociétés souffrent d'un individualisme croissant mais aussi de division, ce qui conduit les plus faibles à perdre leur dignité de vie mais aussi à la manifestation de révoltes contre les institutions. Lorsque la solidarité fait défaut au sein d'une société, le monde entier s'en ressent. La solidarité rend les individus capables de rencontrer l'autre et de tisser des liens fraternels dépassant toutes les différences, et par conséquent de rechercher ensemble le bien commun. Dans la mesure où ils sont conscients de leur responsabilité envers le dessein de la création, les hommes sont capables du respect des autres, plutôt que de se combattre au dam de la planète. Conçus comme communautés de personnes et de peuples, les états doivent être prêts à s'entraider sur la base des principes et des lois internationales. Gravée dans le coeur de l'homme, la loi naturelle constitue une source infinie d'inspiration. Son langage est universel car elle parle d'amour, de justice et de paix, toutes choses inséparables. A l'instar des personnes, les états et les institutions internationales sont appelés à adopter et à diffuser l'amour, la justice et la paix. Et ce dans un esprit d'écoute et de dialogue, qui est également indispensable à la perspective de nourrir la famille humaine toute entière.



4.Toute femme et tout homme, tout enfant comme toute personne âgée doivent partout disposer d'une alimentation correcte. Il est du devoir de tout état attentif au bien-être des citoyens de souscrire sans réserve aux principes que nous avons évoqués, et de s'engager à leur application pratique avec persévérance. L'Eglise catholique s'engage à offrir sa contribution par une attention constante envers les pauvres où qu'ils soient. C'est dans ce but que le Saint-Siège agit auprès des organisations internationales, et qu'il s'implique par le biais de documents et de déclarations. Il entend ainsi aider à retenir et adopter des critères en mesure de développer un système mondial juste. Au plan éthique, ces critères doivent être fondés sur la vérité, la liberté, la justice et la solidarité. Et au plan juridique, ils doivent lier entre eux droit à l'alimentation et droit à la vie, droit à une existence digne, droit à une protection légale qui n'est pas toujours adaptée aux personnes souffrant de la faim, mais aussi l'obligation morale du partage des richesses. Si on croit dans le principe de l'unité de la famille humaine, fondée sur la paternité du Créateur, et dans la fraternité des êtres humains, on ne saurait admettre le moindre conditionnement politique ou économique en matière de disponibilité alimentaire. Et à propos de ce type de pressions, je pense à notre mère la terre: Si nous sommes libres de conditionnements politiques et économiques, nous éviterons sa destruction. Attention donc aux conférences qui se tiendront au Pérou et en France pour envisager une bonne gestion de la planète. Je me souviens d'un vieil homme que disait que Dieu pardonne toujours. Certes, il pardonne offenses et mauvaises actions, l'homme aussi pardonne parfois, mais la terre ne pardonne jamais. Nous devons choyer la terre afin d'éviter qu'elle anéantisse l'humanité. Plus encore, aucun système discriminatoire, de fait comme de droit, quant à l'accès au marché des aliments, ne devrait être pris comme modèle de modification des normes internationales destinées à l'élimination de la faim dans le monde. Voulant partager avec vous ces réflexions, je demande au Tout Puissant, riche en miséricorde, de bénir, quelques soient les responsabilités, tous ceux qui se mettent au service de qui souffre de faim et de malnutrition, et qui savent leur manifester concrètement leur attention. Puisse aussi la communauté internationale entendre l'appel de cette conférence et y voir l'expression de la conscience commune de l'humanité. Il faut donner à manger aux affamés afin de sauver la vie sur cette planète. Je vous remercie. »

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Résumé du discours:

(RV) A l’occasion de la seconde conférence internationale sur l’alimentation, le Pape François s’est rendu ce jeudi matin au siège de la FAO, l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture, une structure des Nations Unies basée à Rome et déjà visitée, dans le passé, par Paul VI, Jean-Paul II et Benoît XVI.

Dans son discours prononcé devant les représentants de la FAO mais aussi de l’Organisation mondiale de la santé, le Pape a encouragé la collaboration entre Etats, organisations internationales, société civile, monde agricole et monde de l’entreprise pour réfléchir aux politiques alimentaires et rappelé que « l’Église est toujours attentive à tout ce qui touche au bien-être spirituel et matériel des personnes. »
Prendre soin avant tout de la personne humaine : c’est le leitmotiv exprimé par le Pape dans son discours. « Le seul droit à l’alimentation ne suffit pas si on ne tient pas compte du sujet réel, de la personne souffrant de la faim ou de malnutrition, a insisté le Pape François. (…).Malheureusement, la lutte contre la faim et la malnutrition est souvent bloquée par la priorité du marché et la dictature du profit, qui réduisent les aliments à une marchandise sujette à la spéculation. Tandis qu'on parle de nouveaux droits, l'affamé est au coin de la rue à demander d'être inclus dans la société et d'avoir le pain quotidien. C'est la dignité qu'il demande, non l'aumône. »
Le Saint-Père a rappelé l’importance d’une attention concrète aux réalités du terrain. « Les individus et les peuples attendent la mise en œuvre d'une justice de partage et de distribution, d'une justice qui ne se limite pas à la loi (…).L’homme doit être prioritaire. La première préoccupation doit regarder les personnes qui manquent du pain quotidien, qui en sont réduits à lutter pour survivre au point de ne plus se préoccuper de vie sociale ni de rapports familiaux. »
Faisant allusion au « paradoxe de l’abondance » déjà dénoncé par Jean-Paul II lors de la première conférence internationale sur l’alimentation en 1992, le Pape François a rappelé «qu’il y a de quoi nourrir tout le monde mais tous ne parviennent pas à manger, alors même que le surplus et le rebut, la surconsommation et l’usage détourné d’aliments sont monnaie courante.» Avec beaucoup de fermeté, le Pape a rappelé « qu’il y a peu de sujets comme la faim auxquels on applique tant de sophismes, dont on manipule les données et les statistiques en fonction de la sécurité nationale, par corruption ou référence feinte à la crise.» Il a aussi dénoncé le fait que certains veuillent faire sortir le mot « solidarité » du dictionnaire, alors que « conçus comme communautés de personnes et de peuples, les États doivent être prêts à s'entraider sur la base des principes et des lois internationales. »
Et à la fin de son intervention, le Pape est sorti de son texte pour évoquer les enjeux écologiques, naturellement liés à ces questions alimentaires. Il a appelé à se libérer des pressions politiques et économiques pour prendre soin de « la Mère terre ». Evoquant l’importance des prochaines conférences de Lima et de Paris sur le changement climatique, le Pape a répété que « Dieu pardonne toujours, les hommes se pardonnent parfois, mais la terre ne pardonne jamais. Il faut prendre soin de la Mère terre, pour qu’elle ne réponde pas par la destruction. »(source: radiovaticana)
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"Foi, Raison et Université: souvenirs et réflexions" 
                                  dicours de Ratisbonne du Pape Benoit XVI (2006)
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( Quelle société voulons nous ? (Cardinal André XXIII ) - Partie I)
( Quelle société voulons nous ? (Cardinal André XXIII ) - Partie II)
( Quelle société voulons nous ? (Cardinal André XXIII ) - Partie III)
( Quelle société voulons nous ? (Cardinal André XXIII ) - Partie IV)

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